antioxydant : les meilleurs aliments pour lutter contre les radicaux libres

C’est maintenant prouvé, les radicaux libres entraînent un vieillissement prématuré. Pour contrer les méfaits des radicaux libres, il faut prendre des antioxydants naturellement présents dans l’alimentation ou sous forme de suppléments. La vitamine C, la vitamine E, la bêta carotène, le sélénium et le zinc permettent de neutraliser les radicaux libres. Un point s’impose pour bien comprendre.

Il est souhaitable d’éviter ou de limiter certains agents et certaines conditions qui favorisent la production des radicaux libres : polluants, alcool, stress émotionnel, infections diverses, additifs alimentaires, agents de conservation, colorants, fumée du tabac, pesticides, insecticides, médicaments, etc..

Un phénomène de mode ?

Stress oxydant, antioxydants, radicaux libres, espèces oxygénées activées, voilà des mots encore inconnus il y a une dizaine d’années du grand public et qui sont devenus aujourd’hui des sujets incontournables en matière de santé. Mais que se cache-t-il derrière tout cela : véritable science, effet marketing ou encore charlatanisme ? La logique voudrait que les antioxydants puissent par leurs interactions avec les epsèces oxygénées activées nous prémunir contre l’apparition de pathologies comme les maladies cardiovasculaires et les cancers. Mais pour cela, fait-il les prendre ou plutôt via une alimentation riche en fruits et légumes ? Dans ce dernier cas, encore faudrait-il savoir comment les consommer correctement ?

L’avènement dela biologie moléculaire bouleverse complètement notre vision du mode d’action des espèces oxygénées activées et des antioxydants. Contrairement aux idées reçues, les espèces oxygénées activées, à condition qu’elles soient produites en quantité modérée, jouent des rôles physiologies de protection très importants pour notre organisme. Une prise irréfléchie d’antioxydants peut dont s’avérer néfast pour notre organisme. Dans certains cas, ces espèces oxygénées activées peuvent aussi renforcer nos défenses antioxydantes enzymatiques via un phénomène d’adaptation (hormésie).

Les dernières avancées scientifiques montrent que les polyphénols, ces antioxydants de l’avenir, exercent paradoxalement leur effet protecteur via un effet…pro-oxydant modéré (effet hormétique). Nous devons donc impérativement tenir compte de tous ces éléments nouveaux afin de recadrer le discours santé sur les antioxydants. Il convient ainsi de prendre avec beaucoup de recul les informations relayées sur internet. Gare à l’auto-médication, car une prise d’antioxydants n’est jamais anodine et elle ne peut se faire que sous contrôle médical sérieux.

Les oligo-éléments : où les trouver ?

Oligo-éléments, nutriments, éléments minéraux, peu importe le nom, le fait est que tout cela est nécessaire au bon fonctionnement de notre organisme. Pourtant, les quantités requises sont très faibles. Il faut retenir que si des carences existent, cela pose problème. Mais si des surplus sont présents, cela peut aussi être dangereux. attention donc aux supplémentations désordonnées.

Ces éléments en dépit de leur quantité minime ont un vrai rôle dans la chimie de notre métabolisme. Présents dans nos tissus, dans notre sang, ils jouent aussi un rôle dans notre système immunitaire. Notre organisme en contient naturellement et n’a pas de besoins très importants. Chez les femmes, on évoque surtout le fer, en particulier chez celles qui mangent peu de viande, ou qui ont des pertes menstruelles importantes. Mais il nous faut également du cuivre, du zinc, du magnésium, etc.

Une personne qui s’alimente normalement absorbe tous ces oligo-éléments à satiété et n’a nul besoin de supplémentation. Certaines périodes de la vie cependant fragilisent comme des moments de forte croissance, les grossesses, le sport à haute dose. Il est donc normal dans ces cas-là de manger plus.

L’eau

Les femmes ne sont habituellement pas carencées pour la bonne raison qu’elles boivent beaucoup d’eau. Les différentes marques ont d’ailleurs des spécificités et il ne faut pas non plus absorber trop d’un élément en particulier. L’eau du robinet contient également des minéraux et oligo-éléments. La DDASS départementale est d’ailleurs à même de vous informer sur les caractéristiques de l’eau de la ville où vous résidez. On comprend plus aisément que les personnes plus âgées aient tendance à avoir des carences du fait que le besoin et l’envie de s’hydrater diminuent avec l’âge, de même nombreux sont ceux qui arrêtent quasiment de manger de la viande.

L’iode

L’iode L’iode est également important, en particulier pour la thyroïde. On le trouve principalement dans les algues, qui ne font pas vraiment partie de notre diète habituelle, mais aussi dans la morue fraîche, le hareng fumé, le hareng fumé, le soja et dans une moindre mesure les crustacés ou les haricots verts par exemple.

Le manganèse

Il est indispensable pour que la vitamine B1 soit correctement assimilée. Céréales complètes, cresson, ananas, fruits rouges sont recommandés.

Le cuivre

Pour ce qui est du cuivre, il nous aide à lutter contre les infections, et facilite aussi l’absorption du fer. On le trouve aussi dans le foie, les crustacés, les noix et le chocolat.

Le Zinc

Le zinc, important pour le renouvellement cellulaire, est facile à trouver dans les protéines  : poissons, viandes et aussi céréales complètes ou fruits secs.

Le sélénium

Nous n’entendons que rarement parler de cet oligo-élément. Mais des études sont en cours afin d’étudier son rôle dans l’alimentation en ce qui concerne la prévention du cancer, car il lutte en particulier contre les radicaux libres. On le trouve d’ailleurs assez souvent dans les compléments alimentaires, pourtant il est assez facile à trouver dans nos assiettes via les  moules, le saumon fumé, le muesli, le foie de veau, et dans une moindre mesure les carottes ou les pâtes aux œufs.

Le fer

Contre l’anémie qui caractérise le manque de fer, il convient de consommer des aliments tels que le boudin noir, les petits déjeuners du type All Bran, mais aussi la poudre de cacao non sucré, le lapin, le foie de volaille. Vous l’aurez constaté, on retrouve certaines constantes dans les aliments cités riches en oligo-éléments, et il est vrai que si l’on aime le foie, le poisson, un peu de viande, en finissant par quelques noix, un grand nombre des apports nécessaires sont couverts.

Les compléments alimentaire riches en antioxydants

Tous les compléments alimentaires ne sont pas des antioxydants. Ces produits recouvrent les vitamines, les sels minéraux, les plantes riches en ces nutriments (céréales, légumineuses, algues, champignons), et certains produits animaux (produits de la ruche, huiles de poisson, coquilles minérales). Par extension, ils peuvent recouvrir également certains acides aminés, certaines hormones, et les plantes traditionnelles, dites médicinales, à la fois riches en nutriments et contenant des composés dont les propriétés thérapeutiques sont reconnues (antioxydants, caroténoïdes, flavonoïdes…)

Compléments ou suppléments ?

Il existe sur le marché deux principaux types de produits  : les compléments alimentaires et les suppléments nutritionnels. Les premiers sont destinés à lutter contre certaines carences notamment chez ceux dont les besoins nutritionnels  peuvent être particuliers  : femmes enceintes, personnes âgées… Les suppléments nutritionnels, quant à eux, s’adressent à des personnes qui ne souffrent d’aucune carence. Ils sont destinés à compenser les effets de certaines activités (sport) ou de mauvaises habitudes (fumeurs). Ils sont également censés prévenir ou soulager certains problèmes (fatigue, mémoire…), ralentir le vieillissement ou encore permettre de perdre du poids.

La consommation des compléments alimentaires se fait donc avant tout pour parer aux carences de l’alimentation et à ses conséquences thérapeutiques. Ceci dit, les propriétés de ces produits sont connues, et même s’ils ne présentent pas le statut d’un médicament, il est logique d’envisager leur utilisation pour traiter certaines affections. L’ail est par exemple un hypotenseur reconnu, utilisé comme tel depuis des siècles, voire des millénaires, et dont les principes actifs, répertoriés et identifiés, entrent dans la composition de préparations pharmaceutiques dans le monde entier. Comment, alors, empêcher quelqu’un souffrant d’hypertension d’envisager d’utiliser l’ail ou des compléments alimentaires en contenant pour se soigner, même si ces derniers n’ont pas le droit de porter sur leur emballage d’indication thérapeutique ?

Les polyphénols

Les polyphénols constituent une famille de molécules organiques largement présente dans le règne végétal. Ils sont caractérisés, comme l’indique le nom, par la présence de plusieurs groupements phénoliques associés en structures plus ou moins complexes généralement de haut poids moléculaire. Ces composés sont les produits du métabolisme secondaire des plantes.

Les polyphénols prennent une importance croissante, notamment grâce à leurs effets bénéfiques sur la santé. En effet, leur rôle d’antioxydants naturels suscite de plus en plus d’intérêt pour la prévention et le traitement du cancer, des maladies inflammatoires, cardiovasculaires et neurodégénératives.

Les polyphénols sont présents dans diverses substances naturelles  : sous forme d’anthocyanine dans les fruits rouges, le vin rouge (en relation avec les tanins, phénomène du « Paradoxe français ») , sous forme de proanthocyanidines dans le chocolat et le vin, d’acides cafeoylquinique et feruloylquinique dans le café, de flavonoïdes dans les agrumes, et sous forme de catéchines comme l’epigallocatechin-3-gallate dans le thé vert, de quercétine dans les pommes, les oignons, le vin rouge, etc.

D’après une étude réalisée avec des volontaires via Internet, les sources alimentaires de polyphénols par les Français sont principalement le café (36,9%), le thé vert ou noir (33,6%), le chocolat pour son cacao (10,4%), le vin rouge (7,2%) et les fruits (6,7%).

C’est maintenant prouvé par de nombreuses études  : les fruits et légumes diminuent le risque de survenue d’un cancer chez l’humain. Et même si certaines substances sont supposées cancérogènes, il paraît plus urgent de mieux gérer notre alimentation  : éviter l’excès et les facteurs de risque alimentaires et consommer davantage d’aliments protecteurs. A bon entendeur !